L’émergence des nouvelles technologies (objets connectés, cloud, big data, robotique, IA…) transforme le paysage dans lequel les entreprises évoluent.
Elles vont devoir intégrer ses nouvelles technologies dans leurs fonctions vitales telles que la commercialisation, la recherche et développement et la production mais aussi dans leur offre produit ou service.
La finalité de la transformation digitale est de :
- pérenniser l’activité de l’entreprise tout en gérant le « choc du digital »,
- lui donner des avantages concurrentiels qui lui permettent d’accélérer sa croissance,
- « scaler » sa réussite (donner une croissance exponentielle), idéalement sans limites : c’est ainsi qu’Uber a été valorisé « potentiellement » à plusieurs centaines de milliards de dollars en 2016.
Nous avons tous à l’esprit les exemples des secteurs massivement numérisés : l’hôtellerie avec Booking et Airbnb, le commerce avec Amazon et Alibaba, la musique avec Deezer et Spotify… D’une façon ou d’une autre, toutes les entreprises sont déjà ou seront touchées par la transformation numérique. Parmi elles aux avant-postes :
- industriels : PMI, ETI et grands groupes (usines 4.0),
- grands médias : journaux et magazines papier, chaînes TV, radios (dématérialisation),
- distributeurs (désintermédiation),
- sociétés de services (délocalisation),
- acteurs historiques et métiers anciennement réglementés de type : banque, assurance, opérateur télécom, experts-comptables, notaires, avocats… (dérèglementation).
Si la transformation numérique des entreprises est inéluctable, elle n’en est pas moins freinée par la difficulté des dirigeants et d’une grande partie de leurs collaborateurs à sortir des schémas de fonctionnement très verticaux pour des organisations plus collaboratives qui favorisent la responsabilisation de chaque échelon.
Le numérique est une technologie de rupture qui permet d’apporter à l’entreprise :
- une meilleure qualité perçue proposée aux clients/utilisateurs (personnalisation, singularisation), ex : l’Iphone est livré nu, l’utilisateur le personnalise en installant des applications, favoris…
- une accélération du processus de production et de distribution qui permet un délai de mise sur le marché plus court. Ex : Tesla Model X sans pub et concessionnaires.
- des gains de productivité qui rendent les prix de vente plus attractifs et augmentent la compétitivité grâce à l’usage des robots, des imprimantes 3D, les outils collaboratifs…
- des processus d’innovation ouverte, collaboratifs qui apportent plus d’intelligence et de diversité à l’entreprise (on parle de crowdsourcing ou d’innovation ouverte).
Pour atteindre tout cela, il ne s’agit pas seulement d’utiliser de nouveaux supports (Cloud, ERP, médias sociaux, site e-commerce, CRM, crowdsourcing…), mais de repenser tout le fonctionnement de l’entreprise, ou parfois même de faire pivoter le business model en essayant d’intégrer la puissance du digital là où cela permet de gagner en productivité interne ou en satisfaction client.
Pour mettre en place une stratégie de transformation numérique, l’entreprise doit tout d’abord :
- établir la liste classée par priorité des problèmes internes qui limitent sa productivité.
- définir les solutions que peuvent apporter les outils digitaux.
Le choix d’une solution par rapport à une autre résulte de l’arbitrage entre son coût d’utilisation et la valeur ajoutée business qu’elle peut apporter (capacité de fidéliser davantage les clients, avoir une meilleurs vision de l’entreprise pour prendre les bonnes décisions, augmenter la productivité, capacité à proposer un meilleurs produit).
Article rédigé par Stéphane CANIVET, Directeur de l’agence de 2SI Lille. 2SI accompagne les Entreprises dans leur Transformation Numérique.
Extrait du livre « 21 clés pour activer la transformation numérique », Edition Eyrolles écrit par notre partenaire ERP.